Ce 19 septembre, s’est ouvert à Bruxelles le procès de 33 Kurdes, résidents ou réfugiés en Belgique, poursuivis sur base de la loi sur le terrorisme.
Ce procès est emblématique car il est instruit à la demande de l’État turc, sur base de pièces fournies par lui.
Or, ce n’est pas la première fois que l’État turc, avec l’aide de la justice belge tente de criminaliser en Belgique des activités politiques, culturelles et démocratiques exclusivement pacifiques.
Que la justice belge réponde ainsi aux injonctions d’un régime autoritaire, constitue une menace pour l’état de droit.
Que des mouvements sociaux, des associations culturelles soient ainsi criminalisés, constitue une atteinte à la liberté d’expression.
Avec l’appui d’organisations de défense de droits de l’homme et de personnalités de tous horizons, un appel international a été lancé.
Nous vous appelons à en prendre connaissance et à le signer comme l’on déjà fait une série de personnalités belges.
À propos de l’auteur