Nous ne voulons pas d’une Europe forteresse construite au nom de notre soi-disant protection. Qui plus est, une Europe qui porte une part de responsabilité non négligeable dans le développement des crises et des situations de grande instabilité qui traversent les États dont sont originaires la plupart de ces victimes. Contrairement aux idées reçues, l’ampleur des migrations contemporaines n’a rien d’exceptionnel : alors que les migrants représentaient 10% de la population mondiale il y a un siècle, ils n’en représentent plus que 3% aujourd’hui. Lire le texte intégral.
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