Nous voulons remercier chacun qui a aidé, d’une manière ou d’une autre.
Bienvenue donc !
QUOI ?
Un après-midi festif avec nourriture et boissons pour célébrer la Parade et ton engagement !
QUAND ?
Samedi le 17 juin de 13h30 à 16h30
OU ?
GC De Kriekelaar, 86 rue Gallait à Schaerbeek (voir ici)
L’année 2016 a vu naître, à Waterloo, un nouveau réseau d’associations, de citoyens et de groupes actifs de la région : « Et Si On Faisait Autrement » (ESOFA) en est le nom. L’objectif ? Se connaître, se mettre en lien et ce, pour avancer ensemble vers une société qui fait « autrement ». Se déplacer autrement, faire son potager autrement, manger autrement, être en lien autrement, créer et consommer autrement… Soit vivre autrement que ce vers quoi nous emmène notre société actuelle, pour aller vers plus d’écologie, d’inclusion, de solidarité, de convivialité… En somme, cela ressemble très fort aux objectifs et aux balises de Tout autre chose.
En avril-mai 2016, un membre d’ESOFA a rencontré la locale de Louvain-la-Neuve-BWCentre. Il se demandait ce qu’était Tout autre chose et quels liens seraient possibles avec ESOFA. Les rapprochements sont indéniables. Cependant, ESOFA n’a pas voulu devenir une locale du mouvement et a tenu à garder son autonomie. Aujourd’hui, ESOFA a évolué pour donner lieu au groupe « Waterloo en Transition ».
À l’époque, en juin 2016, ESOFA avait mis sur pied une exposition pour faire connaître et mettre en lien les différentes associations avec lesquelles le réseau se sentait en affinité. Chacune d’elles se présentait au travers d’un panneau explicatif et éventuellement de quelques créations. La locale LLN-BWC y était représentée, à l’invitation d’ESOFA. Certains membres de la locale ont participé au vernissage de l’exposition au Centre culturel de Waterloo, ou bien se sont rendus sur place plus tard pour la visiter. En voici les photos.
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Lors de la fête du 1er mai à la rue du fort, la locale a organisé un « coin papote » autour de la question du logement. Au programme, un coin agréable où se poser, des petits cake à grignoter, et des discussions dans tous les sens!
Découvrez quelques photos de la grande parade 2016. Plus de 35.000 participants étaient au rendez-vous.
La locale y était présente pour soutenir la question du logement.
Très chouette soirée citoyenne au Jacques Franck. On a pu visionner le court métrage sur l’action de Galia et Sophie (citoyennes engagés dans la lutte contre la surpression des arbres du parvis de Saint-Gilles), puis le film « Une douce révolte » de Manuel Poutte. La salle est bien remplie, beaucoup de monde avec une même énergie : se rassembler pour mettre en place des alternatives locales. Tout Autre Chose / Hart Boven Hard sont des mouvements nationaux, qui veulent peser dans la balance à un niveau global mais avec la volonté de passer par un enracinement local, qui est une condition nécessaire pour un changement profond de société.
En janvier, de nombreux citoyens se sont montrés solidaires des cheminots et ont voulu exprimé leur raz-le-bol concernant les problèmes qui touchent la SNCB. Nous nous sommes notamment rassemblés à Liège, à Namur, à Ottignies, à Braine-le-Comte et à Bruxelles pour revendiquer des trains nombreux, à l’heure, de qualité et accessibles à tous..
Nous organisons un deuxième round d’actions en février / mars. Nous vous donnons rendez-vous :
Quelques photos de l’action de soutien à la grève des cheminots, avec distribution de faux billets de train pour sensibiliser les voyageurs. Pour un chemin de fer public et au service de la collectivité!
Samedi 17 octobre 2015, la locale de Saint-Gilles était présente à cette action.
Ces dernières semaines, voire ces derniers mois, l’espace médiatique est saturé de mots et d’images, telles celles des naufrages et des corps qui s’échouent ; mais aussi celles des murs qui davantage encore se dressent, des violences qui se perpétuent tant en dehors et autour de nos frontières, que sur le sol européen ; de discours d’étonnement, de crise, de peur.
La situation actuelle n’avait pourtant rien d’imprévisible :
Il nous apparait dès lors que nous sommes davantage dans une crise de politiques réfléchies et concertées en matière d’asile et d’immigration, ainsi que dans une crise de l’accueil, plutôt que dans une crise des migrants ou encore des réfugiés.
Le discours de crise, alarmiste, évince bien souvent la complexité des situations ; mais aussi les solutions envisageables. Même s’ils ne sont pas parfaits, divers instruments et outils sont disponibles.
La criminalisation de la migration dans les discours et les choix politiques de ces dernières décennies ont forcément aujourd’hui des effets sur la manière dont ces personnes sont perçues. Par ailleurs, les politiques néolibérales et d’austérité en cours ne peuvent avoir pour résultat que d’accentuer les sentiments d’insécurité, les vécus de précarité et, dès lors, la peur de perdre.
Nous n’avons pourtant rien à craindre de ces personnes qui arrivent dans nos pays. Sur le plan économique notamment, de très nombreuses études, OCDE y compris, énoncent que l’immigration est davantage une chance qu’un coût au regard des besoins démographiques et économiques de l’Europe (vieillissement des populations, besoin de main-d’œuvre, limitation des délocalisations des industries…). En ce qui concerne plus spécifiquement les réfugiés, s’ils doivent avant tout voir leurs droits reconnus, ils sont aussi porteurs de compétences et une opportunité pour nos économies. De plus, si les immigrés et les réfugiés contribuent au dynamisme de nos économies et, plus largement, de nos sociétés ; ils contribuent également bien plus à l’amélioration des conditions de vie dans leur pays d’origine que ne le font nos politiques de coopération.
N’est-il pas temps d’être dans une logique proactive vis-à-vis des migrations et de les penser en termes de co-opportunité ? D’affirmer également nos choix de citoyens engagés en vue d’un monde davantage juste, notre refus de fermer les yeux et de nous enfermer ? Le combat à mener n’est pas à l’encontre de ces quelques milliers de personnes qui arrivent sur notre territoire, mais plutôt, dans une perspective conjointe et globale : un combat pour le droit à la sécurité et à des conditions de vie dignes POUR TOUS, plutôt que les uns contre les autres. Un combat pour le respect de nos droits acquis et de nos libertés. Un combat pour le respect également des valeurs qui nous sont chères.
Une toute autre politique de migration et d’asile passe par le choix d’une toute autre société.
Jacinthe Mazzocchetti pour Tout Autre Chose
Jacinthe est anthropologue à l’UCL, spécialiste entre autre des questions migratoires.
Ce 25 juin a eu lieu une occupation symbolique du CPAS de Saint-Gilles à l’initiative d’ Ecole en colère et Tout Autre Chose/Hart Boven Hard Bruxelles. Action dans le but de soutenir à la fois les bénéficiaires des aides sociales mais aussi les travailleurs sociaux qui subissent les mesures d’austérité du gouvernement actuel mais aussi des précédents (exclusions, …). Les conditions de travail sont déjà pénibles, mais l’étude de Belfius sur l’état des finances des communes belges n’annonce pas d’amélioration avec le constat que la réduction de personnel continue. L’avenir ce n’est pas faire plus avec moins c’est justement investir dans des emplois publics stables qui pourront répondre aux besoins de la population et aussi fournir de bons emplois.