Que veut dire la Bible quand elle parle de la fraction du pain ?

Que veut dire la Bible quand elle parle de la fraction du pain ? Réponse



La Bible utilise l'expression rompre le pain de différentes manières. Premièrement, Actes 2:42-46 décrit l'église primitive rompant le pain comme faisant partie de leur communion : 'Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et dans les prières.' Les premiers chrétiens se réunissaient régulièrement pour des repas communs, qui comprenaient la fraction du pain. Actes 2:44 se réfère à eux ayant tout en commun, et cela incluait sans aucun doute le partage des repas ensemble, chacun recevant des autres ce dont il avait besoin. Le verset 46 les décrit en train de rompre le pain chez eux.



Un autre type de fraction du pain est celui observé lors de la Cène du Seigneur ou de la communion chrétienne. Au cours de la Dernière Cène, décrite dans 1 Corinthiens 11:23-39, Jésus prit un pain, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : Ceci est mon corps donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. La fraction du pain à cette première table de communion a été reconstituée à travers les siècles comme un moyen de se souvenir de cette première célébration à la fois de son sacrifice sur la croix et de l'institution de la Nouvelle Alliance dans son sang (v. 25). Désormais, chaque célébration de la Cène du Seigneur comprend la fraction du pain et la consommation de la coupe du fruit de la vigne.





Une autre signification du pain rompu est le symbolisme du Christ, le Pain de Vie, étant rompu sur la croix pour notre péché. Lors de la première communion au Cénacle, Jésus décrit la fraction du pain en ces termes : Ceci est mon corps, rompu pour vous (1 Corinthiens 11 :24). Bien qu'aucun os du corps de Jésus n'ait été brisé sur la croix (Jean 19:31-33, 36; Psaume 34:20), sa peau et sa chair ont été déchirées et brisées par des coups de verge et de poing, par des coups de fouet et des flagellations, par des épines, des clous et des lances. Son corps et son âme ont été séparés l'un de l'autre par la mort, et par ce brisement, nous sommes guéris (Ésaïe 53:5). En tant que son peuple, nous participons à ses souffrances et à ses brisements, étant brisés par le péché comme il a été brisé par la punition qu'il a volontairement reçue pour notre rédemption. Et le pain que nous rompons n'est-il pas une participation au corps du Christ ? (1 Corinthiens 10:16).





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